À la clôture d'hier, les indices boursiers américains ont fini en ordre dispersé. Le S&P 500 a augmenté de 0,06 %, tandis que le Nasdaq 100 a baissé de 0,39 %. L'indice industriel Dow Jones a gagné 0,40 %.

Le rally record des actions mondiales a reçu un nouveau souffle après que les États-Unis ont conclu un accord commercial avec le Japon — un partenaire commercial clé — apaisant les craintes d'une guerre tarifaire. Cet accord, accompagné de promesses d'investissement japonais dans l'économie américaine, a non seulement dynamisé les marchés mais a aussi soulevé de nouvelles questions sur l'avenir du commerce mondial. Cependant, derrière l'euphorie initiale se cache le besoin d'une analyse détaillée de ses conséquences à long terme. La question clé : Cet accord peut-il servir de précédent pour des accords similaires avec d'autres pays asiatiques, ou restera-t-il un succès isolé ? Il est tout aussi important d'évaluer les risques domestiques, notamment la hausse potentielle de l'inflation. Stimuler l'économie par l'investissement et réduire les barrières commerciales pourrait accroître la demande des consommateurs, ce qui pourrait à son tour alimenter la hausse des prix. Le régulateur japonais devra rester particulièrement vigilant pour empêcher l'inflation de devenir incontrôlable.

L'indice boursier asiatique a bondi de près de 2 %, atteignant un sommet de quatre ans, ce qui a aidé l'indice MSCI Global Stock à porter ses gains de 2025 à 11 %. Les contrats à terme du S&P 500 ont augmenté de 0,3 % après que l'indice a atteint un nouveau record mardi. Les futures sur les indices européens ont également grimpé de 1,2 %. L'indice du dollar américain s'est renforcé, et le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans a augmenté de trois points de base pour atteindre 4,37 %.

Après des mois d'incertitude, les derniers accords tarifaires de Trump commencent à clarifier les grandes lignes du nouveau paysage commercial pour la plus grande région manufacturière du monde. Comme mentionné ci-dessus, le président américain a annoncé un accord avec le Japon fixant un tarif d'importation de 15 %, y compris sur les voitures. Selon l'accord, l'allié clé de l'Amérique investira également 550 milliards de dollars dans l'économie américaine. L'accord États-Unis-Japon crée un précédent tactique pour toute l'Asie, surtout pour les économies encore en négociation avec l'administration Trump. En acceptant un tarif allégé de 15 % et en promettant des investissements symboliques, le Japon a signalé qu'il est possible de faire des concessions suffisantes pour éviter une escalade, sans déclencher de profondes réformes structurelles.

Les États-Unis ont également conclu un accord avec les Philippines pour imposer un tarif de 19 % sur les exportations du pays. Initialement, Trump avait fixé un taux de 17 % pour l'allié américain en avril, mais l'a ensuite suspendu pour permettre le temps des négociations. Au début du mois, il avait menacé de l'augmenter à 20 %.

En outre, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a déclaré qu'il rencontrerait ses homologues chinois la semaine prochaine pour un nouveau cycle de discussions commerciales à Stockholm et qu'il travaillerait sur une éventuelle extension de la date limite actuelle de négociation, le 12 août. Bessent a noté que les discussions avec la Chine pourraient désormais couvrir un éventail plus large de sujets, y compris les achats continus de pétrole "sanctionné" par Pékin auprès de la Russie et de l'Iran.

En ce qui concerne les perspectives techniques pour le S&P 500, la tâche principale pour les acheteurs aujourd'hui est de franchir la résistance la plus proche à 6 331. Cela indiquerait une croissance supplémentaire et ouvrirait la voie à une potentielle percée vers 6 343. Un objectif tout aussi important pour les haussiers est de maintenir le contrôle au-dessus de 6 355, ce qui renforcerait encore les positions des acheteurs. En cas de mouvement à la baisse dû à une diminution de l'appétit pour le risque, les acheteurs doivent montrer de la vigueur autour du niveau de 6 320. Une cassure en dessous de ce niveau entraînerait probablement un retour rapide de l'indice à 6 308 et ouvrirait la voie à 6 296.